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également pour mission d'aider à la commercia- Ces deux sociétés ont ensuite réalisé des travaux
lisation et à la promotion de toutes les activités pé- conséquents d'études sismiques 2D et 3D, d'études
trolières et gazières en Guinée-Bissau. Enfin, elle magnétiques, gravimétriques, géochimiques, dans
joue un rôle actif en veillant à ce que l'exploitation leurs permis respectifs. L'AGC est aujourd'hui en
de ces ressources naturelles se fasse d'une manière partenariat avec de nombreux acteurs pétroliers et
durable afin de garantir le contrôle et la protection gaziers dont Petroguin E&P, Oryx Petroleum,
de l'environnement marin où se trouvent ces blocs CNOOC/NEXEN, Tender Oil & Gas SARL Best Petro-
offshores. leum, entre autres. Un prochain appel d'offres
Outre son rôle majeur dans le renforcement de la pourrait attirer encore plus d'acteurs sur les blocs
coopération régionale pour le secteur du pétrole et offshores gérés par l'AGC. Ainsi aujourd'hui, après
du gaz, l'AGC intervient également dans deux les différentes découvertes majeures dans les eaux
autres secteurs hautement stratégiques pour les offshores du Sénégal (SNE, SAGOMAR) et aux fron-
deux pays, à savoir les mines et la pêche. La tières de la Mauritanie (GTA) entre 2014 et 2017, la
Guinée-Bissau est sans aucun doute l'un des pays région a retrouvé un regain d'intérêt pour le déve-
les plus dotés en ressources naturelles d'Afrique et loppement du potentiel en hydrocarbures du bas-
elle dispose notamment d'importants gisements de sin MSGBC, resté largement sous-exploré.
bauxite et de phosphates. Les blocs offshores dont la gestion et la promotion
Les opérations pétrolières dans la zone AGC ont sont assurées par l'AGC dans le cadre de futurs
commencé en 1958 avec la Compagnie des Pétroles appels d'offres comptent actuellement de nomb-
Total Afrique de l'Ouest (COPETAO) au Sénégal et la reuses sociétés E&P de taille moyenne qui procè-
société EXXON en Guinée-Bissau. Au début, les dent à l'analyse des données sismiques obtenues et
opérations pétrolières se sont concentrées sur les prospectent le pétrole et le gaz. Mais la Guinée-Bis-
dômes de sel (Dôme Flore et Dôme Gea) marqués sau et ses partenaires sénégalais souhaitent attirer
par des pièges structurels. Ces opérations ont con- de nouveaux investisseurs, et éventuellement s'as-
duit à la découverte de gisements de pétrole lourd socier à des compagnies pétrolières internationa-
sur le Dôme Flore en 1967 et sur le Dôme Gea en les qui pourraient contribuer à financer une cam-
1971. pagne d'exploration et de forage plus intensive.
En 1991, Casamance Petroleum Ltd a obtenu le Compte tenu de la demande croissante d’énergie
permis d'exploration d'hydrocarbures connu sous renouvelable et de l'intérêt grandissant des acteurs
le nom de Permis Dôme Flore et a acquis un internationaux pour l'investissement, le développe-
ensemble de données sismiques 3D (300km), sur le ment et la réussite en Afrique, Energy Capital &
Dôme Flore et le Dôme Gea en 1971. Ce permis a Power organisera la conférence et l'exposition
expiré en 1994 et la zone a ensuite été réattribuée à MSGBC Oil, Gas & Power 2021 les 2 et 3 décembre
la société pectine, qui a procédé au forage d’un prochains. La conférence sera axée sur le renfor-
puits d'exploration peu profond appelé "Baobab-1" cement des partenariats régionaux et sur la stimu-
sur le flanc est du Dôme Gea en 1996. lation des investissements et du développement
De 1997 à 1999, l'AGC a engagé des études sismi- dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l'électri-
ques suivies d'une vaste campagne de promotion cité. La conférence réunira les parties prenantes
des blocs de l'offshore profond de la zone commu- internationales régionales et offrira des opportu-
ne dans laquelle elle a favorisé la coopération entre nités africaines, en constituant une véritable plate-
le Sénégal et la Guinée Bissau. A la suite de cette forme orientée vers la croissance du secteur de
campagne de promotion, deux permis d'exp- l'énergie en Afrique.
loration d'hydrocarbures (Permis Cheval Marin et
Permis Croix du Sud) ont été attribués dans les
zones profondes respectivement à la société AGIP -
filiale de la multinationale pétrolière Eni- and
fusion Oil & Gas NL, au début de l'année 2001.

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