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Au niveau macroéconomique les inquiétudes sont multiples et la planète entière a les yeux rivé sur
l'atelier du monde qui a dévoilé lundi 16 mai ses pires performances économiques depuis deux ans.
Avec les fermetures d’usines imposées, la production industrielle a reculé de 2,9% par rapport à l’an
dernier. On observe une baisse de la demande et un recul des ventes de détail de près de 11,1% sur un
an. Jamais, depuis février 2020 et le confinement de Wuhan, les PME chinoises n'avaient été aussi
pessimistes. L’indice Caixin, évaluant les perspectives d’activité dans l’industrie, est tombé à 46 en avril,
un indice inférieur à 50 est signe de contraction de l’activité.
Directement associé à la politique d’enfermement, le taux de chômage a bondi de 5,8% en mars à 6,1%
en avril, frôlant dangereusement le record absolu de 6,2% en février 2020, au plus fort de la vague
épidémique initiale. Les exportations de la Chine ont également connu en avril un tassement inédit
depuis 2020,.
L’annonce de ces résultats économiques est d’autant plus préoccupante à l’aune d’un dicton que les
économistes se plaisent à répéter « Quand la chine éternue le monde s’enrhume ».

Shanghai sur une carte

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