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Un panafricanisme adapté à nos réalités
Statue de Thomas Sankara à Ouagadougou © CC BY-SA 4.0
Le Panafricanisme peut être compris comme un élan de solidarité entre les différents pays du continent noir et de la
diaspora. Du fait de phénomènes historiques, inaliénables comme l’esclavage, la traite négrière, la colonisation, qui ont
fait subir aux africains, leurs pires brimades et humiliations, qui ont freiné tout effort d’épanouissement, en annihilant
tout esprit de prise en charge, d autonomomie qui leur auraient garanti un développement indépendant et prospère.
Ceci a conduit à l’émergence de leaders engagés à la seule cause, à travers un vaste mouvement dénommé
Panafricanisme.
Ce grand mouvement de riposte et de revendication a connu son apogée avec des personnages emblématiques tels que
Marcus Garvey, Kwame Krumah, Jommo Kenyatta, Amilcar Cabral, Thomas Sankara ….
Des vénérables résistants, chefs religieux, sous la bannière Islamique n’ont pas été en reste, et ont vaillamment joué
leur partition pour une réhabilitation des peuples noirs.
Actuellement la véritable question est d’envisager le panafricanisme de ce siècle nouveau et bouillonnant sous un jour
nouveau et de faire adhérer les populations et leur faire accepter sa juste nécessité
Par quels outils, quelle alchimie, inculquer les nouveaux paradigmes d’un panafricanisme souverain ?
Des questionnements prégnants qui interpellent au quotidien, car il devient de plus en plus impérieux pour les
nouvelles générations de s’approprier les vertus inaltérables de ce grandiose mouvement qui, à n’en pas douter, peut et
doit aider à l’affranchissement total du continent, aussi bien aux plans social, économique et culturel.
A ses premières heures, le panafricanisme a été plus une riposte culturelle qu’autre chose, face au déni extérieur.
Aujourd’hui, il est impératif, pour des peuples longtemps dominés et exploités, en queue de peloton du développement
mondial, d’en faire un puissant levier d’émergence. C’est la seule perspective salutaire qui s’offre pour atteindre cet
idéal continental.
“LA LIBÉRATION NATIONALE, LA LUTTE CONTRE LE COLONIALISME, LA CONSTRUCTION DE LA PAIX, LE
PROGRÈS ET L’INDÉPENDANCE SONT DES MOTS VIDES DÉVOUÉS DE SIGNIFICATION S’ILS NE PEUVENT PAS
ÊTRE TRADUITS PAR UNE VÉRITABLE AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE.”
Amilcar Cabral.
Panafricanisme 15