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Ce phénomène est imputable en partie au fait que les compagnies gazières ont sous-estimé la vitesse à laquelle la
demande rebondirait après les creux pandémiques. Alors que les prix de l'essence augmentent, les experts prédisent
qu'ils vont rester élevés. "Cette dynamique de l'offre et de la demande, combinée à la volatilité des prix du brut [...]
continuera probablement à maintenir une pression à la hausse sur les prix à la pompe", a déclaré l'AAA dans un
communiqué.
La secrétaire d'État à l'énergie, Jennifer Granholm, a déclaré que le Président s'efforçait de faire baisser les prix élevés
de l'essence, même si elle a reconnu que même la personne la plus puissante du monde n'avait pas une influence
illimitée. Lors de son interview sur CNN le 24 mai 2022, elle a déclaré : "Il est obsédé par le fait que les prix de l'essence
sont si élevés et que les gens souffrent." Selon elle, Biden a déjà utilisé le " plus gros outil " à sa disposition pour faire
face à la crise énergétique en libérant des quantités de pétrole sans précédent pour atténuer les tensions dues à la
guerre en Ukraine. Les protestations de l'opinion publique relatives à cette matière première onéreuse ont incité le
gouvernement américain à réagir. Fin mars 2022, alors que le conflit entre la Russie et l'Ukraine désorganisait
l'approvisionnement en pétrole, le Président Biden a annoncé une libération record de 180 millions de barils de la
réserve stratégique américaine de pétrole. Cette initiative n'était toutefois qu'une solution temporaire à une crise
pétrolière persistante. La Secrétaire d'État à l'énergie, Jennifer Granholm, a déclaré que le président se concentrait sur
la réduction des prix élevés de l'essence, tout en reconnaissant que même la personne la plus puissante du monde n'a
pas une influence illimitée.
N’oublions pas que depuis son élection, Biden a adopté une position agressive sur le changement climatique. Il s'est
attaqué à la crise climatique dès son arrivée au pouvoir. Alors que le monde est confronté à une crise énergétique, les
responsables de l'administration Biden plaident ouvertement auprès de Big Oil pour qu'ils augmentent leur production,
et non l’inverse, et exhortent l'OPEP à augmenter l'offre.

"Biden réagit à la situation actuelle", a déclaré la
secrétaire d'État à l'énergie lorsqu'on lui a demandé
s'il s'agissait d'une juxtaposition maladroite. Elle a
déclaré : "Le fait que nous payons ces prix scandaleux
est presque un point d'exclamation sur le fait que
nous devons passer à l'énergie propre pour ne pas
être dans cette position à l'avenir."
La crise énergétique est devenue une question
politique, et certains législateurs proposent d'interdire
temporairement les exportations américaines de
pétrole. De nombreux experts du secteur craignent
toutefois qu'une interdiction des exportations
américaines de pétrole brut ne fasse qu'entraîner une
hausse des prix à la pompe, qui sont fonction du prix
du pétrole brut. Outre les efforts actifs du
gouvernement fédéral pour alléger le fardeau des
consommateurs et faire face à la crise énergétique,
certains États prennent également des mesures.
Pour aider les consommateurs, le Connecticut, le
Maryland et la Géorgie ont suspendu les taxes d'État
sur l'essence. Au moins 20 autres États envisagent des
mesures similaires.
Il est intéressant de noter que cette hausse des prix du
pétrole est favorable aux grandes compagnies
pétrolières. Lorsque les prix du pétrole se sont
effondrés en 2020, l'industrie a perdu beaucoup
d'argent. Elle est maintenant devenue une vache à lait
et renvoie des milliards aux investisseurs par le biais
de dividendes et de rachats d'actions.
Puits de pétrole, image d'illustration

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