Jamais auparavant les prix du pétrole n’avaient connu des variations aussi préoccupantes. En effet, les prix du baril du pétrole fluctuent au gré des événements qui ont été particulièrement nombreux ces derniers mois. 

Alors que les prix du carburant avaient baissé au mois d’avril, la situation en Europe a pris de court l’ensemble de la planète, entraînant une hausse du prix du baril. Personne n’aurait pu en effet envisager la tournure que prendraient les événements entre la Russie et l’Ukraine. L’idée que l’Europe soit  à nouveau en proie à une guerre et  fasse peser sur tous le risque d’une guerre mondiale et nucléaire était absolument inenvisageable. Pourtant,  voilà près de deux mois que les deux pays se livrent une guerre sans merci sur le front militaire et économique.

Si  les analystes ont dans un premier temps craint une suspension des approvisionnement du pétrole par la Russie, les pays de l’OPEP ne se sont pas fait prier pour décider en urgence d’une augmentation de la production  pétrolière afin de contenir le risque d’une augmentation du prix du pétrole. Outre Atlantique, le président Biden a pris la décision de débloquer  rapidement les réserves stratégiques de son pays. 

Ces mesures stratégiques combinées ont permis de faire baisser provisoirement le prix du baril de Pétrole. Cependant l’équilibre demeure précaire  et le prix du baril reste au-dessus de la barre des 100 dollars avec un prix historique de 105,53 dollars.

Au-delà des événements et des actes, les discussions autour d’un potentiel embargo sur le pétrole russe ont largement contribué à faire repartir les prix à la hausse. Si l’Union Européenne n’est pas parvenu à trouver un consensus en raison du veto de la Hongrie. Les pays particulièrement dépendant du pétrole russe sont frileux à l’idée de mettre en place un véto et  exigent des garanties sur les approvisionnement futures.