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L’Afrique grande absente de cette équation
Est ce si étonnant qu’aucun pays africains ne figure parmi les 20 premiers de ce classement ? Pas tellement
si l’on se rappelle qu’aucun pays Africain n'a été associé pleinement au processus de réflexion concernant
la mise en œuvre de la transition énergétique. Le monde occidental a décidé de manière unilatérale de
tourner le dos aux énergies fossiles et de trouver d’autres sources énergétiques moins polluantes. Les plus
acharnés ont décrété la fin des énergies fossiles pour les années 2030.
Pourtant en Afrique les perspectives sont bien différentes. En effet, le Nigeria, première puissance africaine,
regorge de gisements de pétrole et de gaz. La seule région du Delta affiche une productivité moyenne
d’environ 2,5 millions de barils par jour. Les réserves totales exploitables de gaz y sont estimées à près de
93,8 trillions de mètres cubes. Ainsi, la stabilité économique du pays et par ricochet du continent repose en
grande partie sur l’industrie du gaz. De même l’Algérie, géant du Maghreb a développé toute une industrie
autour de l’exportation de gaz à travers des accords commerciaux avec l’Union Européenne. Le pays fournit
aujourd’hui près de 40% du gaz espagnol. Que dire également du Congo et de l’Angola auto suffisant en gaz
qui se sont portés tous deux au secours de l’Europe en proposant leur gaz suite à la crise Russo-
Ukrainienne. Enfin, des espoirs se portent également du côté du Sahel, où des gisements ont été récemment
découverts. Ainsi à l’horizon 2024 du gaz devrait sortir des terres/mers sénégalaises et mauritaniennes via
le projet offshore de Grand-Tortue-Ahmeyim.

Construction d'un gazoduc

Transition énergétique 56