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De même, plusieurs participants ont indiqué que la mise en œuvre du contenu local posait certains défis. Si des
progrès ont été réalisés pour améliorer la composition de la main-d'œuvre du secteur pétrolier et gazier en Afrique
grâce à une plus forte représentation des jeunes, il subsiste encore quelques lacunes. Le ministre des mines et des
hydrocarbures de la Guinée équatoriale, Gabriel Mbega Obiang Lima, a admis que le continent s'était principalement
concentré sur le secteur en amont, négligeant les segments en aval et intermédiaires. Il a ainsi déclaré : "Nous voulons
que davantage de femmes travaillent dans l'industrie pétrolière et gazière”.
Il convient de mener une étude sur les raisons pour lesquelles les femmes ne parviennent pas à travailler dans les
entreprises du secteur. Les institutions devraient préparer des programmes spéciaux pour les femmes afin de leur
permettre d'interagir et d'encourager une participation accrue dans le domaine." Des accords de libre-échange entre
entreprises africaines ont également été proposés par le ministre pour renforcer la coopération et le renforcement
des capacités. La riche expérience du Nigeria dans le domaine du pétrole et du gaz peut être mise à profit pour aider le
Ghana et le Sénégal à améliorer la teneur en contenu local. D'autres suggestions pour améliorer le développement du
contenu local dans le secteur pétrolier et gazier africain ont été mentionnées au cours du débat, notamment le partage
d'informations entre les gouvernements et les parties prenantes africains, la création d'une norme continentale de
certification de l'éducation par l'Union africaine et la création d'une base de données régionale et continentale des
ingénieurs.
Récemment, au Nigeria, le développement du contenu local a été un sujet de premier plan. En effet, le Nigerian
Content Development and Monitoring Board (NCDMB) a organisé un forum axé sur "l'optimisation des potentiels dans
le secteur pétrolier et gazier en milieu et en aval". Lors de la cérémonie d'ouverture, Chief Timipre Sylva a souligné
l'importance d'un tel événement qui offrirait une plateforme pour "sensibiliser et éclairer les parties prenantes sur
l'intervention du Conseil en matière de renforcement des capacités pour soutenir le développement du contenu
nigérian dans les secteurs intermédiaire et aval". Il a expliqué le mandat du Président Buhari : une volonté
d'augmenter la capacité des raffineries nationales. Il a décrit le mandat présidentiel dans le cadre de son "Next Level
Agenda" : un effort pour accroître la capacité de raffinage nationale. Le partenariat de la NCDMB avec des raffineries
locales telles que Waltersmith Refinery, Azikel Refinery et Atlantic Refinery est né de la volonté du gouvernement
d'augmenter la capacité de raffinage nationale. M. Sylva a souhaité que ce partenariat soit “le catalyseur de
l'industrialisation de l'industrie pétrolière et gazière nigériane et de ses secteurs connexes".
En outre, il a félicité le président nigérian, Muhammadu
Buhari, pour avoir créé un environnement propice dans
le secteur du pétrole et du gaz afin que le contenu local
puisse s'épanouir. Dans le cadre de l'initiative "Décennie
du gaz", le gaz a été déclaré combustible de transition
vers l'objectif de zéro émission nette de carbone. Le
gouvernement a soutenu des projets essentiels tels que
le train 7 de NLNG, le gazoduc Ajaokuta-Kaduna-Kano
(AKK), le gazoduc Nigeria/Maroc, le gazoduc transsa-
harien et le code du réseau national de transport de
gaz."
Les pays africains producteurs de pétrole travaillent
incontestablement activement à la promotion du
développement du contenu local dans le secteur de
l'énergie. Malgré des progrès significatifs au cours des
dernières années, il reste un certain nombre de défis à
relever. Les économies africaines peuvent être stimulées
en tirant parti des possibilités de développement du
contenu local. Les compétences de la jeunesse africaine
doivent être utilisées de manière efficace et efficiente
pour assurer la croissance économique, même si
l'expertise étrangère est requise pour répondre aux
normes internationales.
Ingénieurs africains
Afrique 22